RENCONTRE A LILLE du 8 avril au 16 juillet 2017 par Cyrille Putman
A l’open muséum d’Alain Passard, L’esprit de vins de Jean-Bernard Métais du 8 avril Jusqu’au 16 juillet 2017 au palais des beaux arts de Lille. En collaboration avec les équipes du musée et en dialogue avec Alain Passard , Valentine Meyer, curatrice et historienne de l’art, est la commissaire talentueuse de cet Open Museum qui se tient au Palais des Beaux Arts de Lille jusqu’au 15 Juillet.
Pour cet Open Muséum, ils ont été très bien inspirés de donner carte blanche à l’artiste Jean Bernard Métais pour qu’il investisse entièrement la grande galerie des sculptures du palais. Avec ses étonnantes constructions en verre, Metais nous emmène dans l’imaginaire poétique du vin et du temps. Ici le lien fraternel, utopique avec le grand cuisinier PASSARD saute aux yeux, au nez et à la bouche !
Noblesse de vigne depuis 400 ans, l’artiste JB Metais cherche depuis toujours dans son travail à apprivoiser le temps avec une ténacité et une fantaisie que seuls les grands sages ex- trême-orientaux effleurent parfois une fois dans leur vie !
Cette nouvelle exposition présente une série d’œuvres où il marie pour la première fois son nectar avec des mots et des formes. Ce Jasnières, joyau de famille qui enfile les siècles comme d’autres des perles, ne perd pas un millimètre de son caractère bien trempé. Jean Bernard Métais ressemble à son vin. Avec « L’Ombre », notre homme joue encore avec le temps, il accompagne ce grand bronze de Rodin d’une ellipse en verre contenant du Jasnières de l’année de fonte de ce chef d’œuvre, 1898 !
Là, il joue avec les éléments, le dur indestructible né du feu et le fluide gouteux et périssable. Entre un miracle vineux éle- vé sur ses terres de tufeau et de silex, vieilli dans sa cave séculaire et l’un des plus intemporels, le bronze. Jean Bernard Métais déclare : Ces deux « morceaux de temps parallèles » se répondent au travers du jeu de courbes formé par le bronze et l’élément liquide. Personne ne sait comment Jean Bernard Métais nous surprendra et où il nous entrainera. C’est ça être un cas majuscule.